Ô magie de l'eau !
L'étang que nous avions fait creuser fin 98 a toujours attiré Mickaël. Au début, nous recherchions les paquets d'oeufs de grenouilles puis, suivions leur éclosion et transformation en tétards. Plus tard Mick essayait de les attraper quand elles vagabondaient dans le pré. Par la suite elles furent si nombreuses qu'il fallut réguler leur population... Le héron n'y suffisait pas. Armé d'une canne, Mick avait attaché un chiffon rouge au bout de l'hameçon et il lui fut facile de pêcher une demi-douzaine de batraciens. Leur destination varia: soit dans les bois environnants (là où des sols marécageux leur convenaient) soit dans des surfaces aquatiques à peine assez grandes pour mériter le nom de fosses.
En 99, nous eûmes l'opportunité, grâce à des amis choristes d'acquérir plusieurs kg de poissons vivants que nous fîmes immigrer dans notre étang. Au début, ce ne fut pas une réussite: tous les jours, nous trouvions un ou deux gardons flottant à la surface...et cela pendant un bon mois. Nous désespérions d'en garder un seul! Par contre, les carpes avaient l'air de s'adapter. Les années passant, tout ce fretin se développa, fit bon ménage et ravit les pêcheurs qu'étaient Claude et Mick.
Quotidiennement, nous allions les nourrir pendant la belle saison. Et de temps en temps, une petite promenade en bateau (nous avions ramené Phlipper de St Brévin) était bien agréable !
Lorsque l'année est humide, les hautes eaux durent et l'étanchéité de la cabine n'étant plus ce qu'elle était dans sa jeunesse, Phlipper se dégrade. Aussi, en bon père de famille, Claude, aidé de Marcel, a construit un abri adéquat. Que de fois, il est venu profiter de la quiétude des bords de l'étang ! C'était son endroit préféré... un peu comme son père qui aimait bien les bords de l'Indre où il avait aménagé son coup de pêche. Là, personne ne venait le déranger. Il était au calme...et Baudelaire ne l'aurait pas renié
En 99, nous eûmes l'opportunité, grâce à des amis choristes d'acquérir plusieurs kg de poissons vivants que nous fîmes immigrer dans notre étang. Au début, ce ne fut pas une réussite: tous les jours, nous trouvions un ou deux gardons flottant à la surface...et cela pendant un bon mois. Nous désespérions d'en garder un seul! Par contre, les carpes avaient l'air de s'adapter. Les années passant, tout ce fretin se développa, fit bon ménage et ravit les pêcheurs qu'étaient Claude et Mick.
Quotidiennement, nous allions les nourrir pendant la belle saison. Et de temps en temps, une petite promenade en bateau (nous avions ramené Phlipper de St Brévin) était bien agréable !
Lorsque l'année est humide, les hautes eaux durent et l'étanchéité de la cabine n'étant plus ce qu'elle était dans sa jeunesse, Phlipper se dégrade. Aussi, en bon père de famille, Claude, aidé de Marcel, a construit un abri adéquat. Que de fois, il est venu profiter de la quiétude des bords de l'étang ! C'était son endroit préféré... un peu comme son père qui aimait bien les bords de l'Indre où il avait aménagé son coup de pêche. Là, personne ne venait le déranger. Il était au calme...et Baudelaire ne l'aurait pas renié
«Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.»