Escapade polaire
Une envie soudaine de changer d'air.
Un désir impérieux de changer de décor.
Un besoin inéluctable de changer de ciel . M'en aller ailleurs...
La météo prévoit un refroidissement certain. Mais tant pis, on se couvrira.
La villa est petite. Les radiateurs tournent bien (le compteur aussi). L'atmosphère s'adouillétit. Pendant que la tiédeur gagne les êtres de la maison, on fait une pause cafét' ... et on descend vers le bord de mer.
L'estran est dégagé. Marée basse. Un attelage équin s'entraîne sur la plage dérangeant les mouettes qui se remettent aussitôt après à l'ouvrage, bec frappant les rochers, tapant sur les coquilles ou ... les intruses, fouillant le sable à la recherche de leur pitance, néréis, crabes, moules ou solens oubliés par le reflux.
Les mimosas aux boutons tout recroquevillés luttent contre le gel qui cette nuit, sous l'action d'une bise glaciale, a paralysé les flaques. Seuls, quelques privilégiés offrent au soleil naissant leur blondeur dorée. J'en rapporte quand même quelques branches pour Claude et Florence.
Une provision de pignes, entières et vernies, ou rongées par les écureuils qui se sont rassasiés de leurs pignons. Cela aidera mon feu à prendre dans la cheminée. Un chargement de bûches de chêne vert. On enfourne tout dans le coffre et l'escapade prend fin. On retrouvera vite les soucis...
Un désir impérieux de changer de décor.
Un besoin inéluctable de changer de ciel . M'en aller ailleurs...
La météo prévoit un refroidissement certain. Mais tant pis, on se couvrira.
La villa est petite. Les radiateurs tournent bien (le compteur aussi). L'atmosphère s'adouillétit. Pendant que la tiédeur gagne les êtres de la maison, on fait une pause cafét' ... et on descend vers le bord de mer.
L'estran est dégagé. Marée basse. Un attelage équin s'entraîne sur la plage dérangeant les mouettes qui se remettent aussitôt après à l'ouvrage, bec frappant les rochers, tapant sur les coquilles ou ... les intruses, fouillant le sable à la recherche de leur pitance, néréis, crabes, moules ou solens oubliés par le reflux.
Les mimosas aux boutons tout recroquevillés luttent contre le gel qui cette nuit, sous l'action d'une bise glaciale, a paralysé les flaques. Seuls, quelques privilégiés offrent au soleil naissant leur blondeur dorée. J'en rapporte quand même quelques branches pour Claude et Florence.
Une provision de pignes, entières et vernies, ou rongées par les écureuils qui se sont rassasiés de leurs pignons. Cela aidera mon feu à prendre dans la cheminée. Un chargement de bûches de chêne vert. On enfourne tout dans le coffre et l'escapade prend fin. On retrouvera vite les soucis...