Cantoria

Publié le par FLO


Claude
aimait chanter. Moi aussi. Il est donc impensable que nous ayons pu laisser passer l’occasion de nous inscrire dans la chorale qui débutait à Villaines sous la direction d’une jeune chef de chœur prénommée Florence. Lorsque nous avons commencé, elle ne regroupait que sept membres. L’année suivante la plupart des choristes ayant appartenu à « Navicella »  le groupe d’enseignants originaires d’Azay qui chantaient à Tours sous la houlette de Christiane, se sont retrouvés avec nous. Du coup, « Cantoria » est devenue une troupe forte d’une trentaine d’individus dont une bonne moitié d’autochtones…et de jeunes. Hélas, cette activité comme pas mal d’autres, exige une présence régulière et un travail continu. Malgré l’amour du chant, certains se sont lassés, d’autres ont abandonné par manque de temps ou incompatibilité d’humeur. Florence, notre chef, s’est retrouvée en butte avec une partie de ses choristes…et nous a quittés. Comme c’était le début d’une nouvelle année, il nous a fallu chercher illico un(e) remplaçant(e) que nous avons trouvé(e) en la personne de François. Il nous a guidés pendant une pléiade d’années et à son tour a laissé la place à Philippe.

 Lequel nous a amenés au Vermont, fief des écolos et de Al Gore en particulier, rencontrer une chorale américaine dont il connaissait la chef de chœur. L'année précédente, nous avions reçu les Vermontois . Nos hôtes étaient un pasteur, Larry Crockett... et son épouse. Avec Claude ils avaient abordé le thème "religion". Pas facile mais aucune difficulté majeure malgré tout. L'ouverture d'esprit et le dictionnaire , sans oublier les gestes, comblant les lacunes.

 

 

Nous avions rencontré d’autres chorales, notamment des basco-béarnais, avec lesquels Pierre correspondait dans le cadre de l’école, et ce fut l’occasion de déplacements à Bidache, Sauveterre de Béarn, et la visite de la région. Les plages et petit port de St Jean de Luz, les vallées pyrénéennes, la frontière espagnole, et surtout les soirées pendant lesquelles la joie de vivre des Méridionaux (moins le quart) s’exprimait toute la nuit durant. Ils aiment chanter eux aussi et il y a peu de temps mort.

Publié dans PROSE

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P
<br /> Ah la chorale ! J'ai fait parti d'une chorale où l'on chantait des chants populaires.<br /> Je parle aussi à l'imparfait, car c'était il y a longtemps.<br /> Un jour, quand je retournerai en province, il faudra que je me trouve une petite chorale sympa.<br /> <br /> <br />
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