Adèle Blanc-Sec

Dimanche 25 Avril, jour anniversaire du mariage de mes parents. C'était en 36, l'époque des grands chambardements, l'Europe courait à son chaos.

Hier, à Azay-le-Rideau, on courait aussi. C'était le Marathon annuel. Toute la cité était bloquée. Il faisait beau. Chaud, mais sans trop (enfin, pour les piétons...les marathoniens n'en pensaient peut-être pas autant).

N'ayant rien prévu de particulier, j'ai embarqué une amie et nous sommes allées voir les exploits d'Adèle. Le film est tiré d'une bande dessinée ce que nous ignorions. L'actrice, Louise Bourgoin, est épatante. Jolie, intrépide, douée  d'un esprit vif et plein d'humour, ne reculant devant aucun obstacle pour sauver sa soeur jumelle accidentée et condamnée à rester zombie toute sa vie, par sa faute croit-elle, elle court en Egypte à la recherche de la momie du médecin royal qui la guérira. En parallèle, un scientifique a réussi à faire éclore à l'intérieur du Musée du Jardin des Plantes, un oeuf de ptérodactyle, lequel sème la panique dans les rues de la capitale. Quelle différence entre cette prouesse et ressusciter une momie ?

Moments de sel: comment faire avancer un dromadaire qui refuse obstinément de mettre une patte devant l'autre, ou une voiture à cheval qui gêne la circulation dans ce Paris de 1912 ? Comment amadouer un ptérodactyle, toutes dents et griffes dehors ? Cellule de crise pour juguler la terreur de la population: délégation des ordres partant d'en haut jusqu'au plus bas de l'échelle dans un temps qui se rétrécit  comme peau de chagrin. Mimétisme, dédoublement de la personnalité entre le professeur et son "enfant". Grâce vieillote des joueuses de tennis, embarquement sur le paquebot.

Nous avons passé un agréable moment et autour d'une tasse de thé, avons terminé la soirée.