Grèce
Mon baptême de l'air, je l'ai fait en compagnie de mes soeur et beau-frère.
Nous avons attendu le décès de maman pour mettre ce projet à exécution. La pauvre...elle craignait tant de perdre ses deux filles en même temps dans un toujours possible accident aérien!
Envolés de Bordeaux Mérignac en fin de matinée, nous avions survolé le sud de la France, la Corse, l'Italie et atterri à Athènes par un temps magnifique. Quel merveilleux étonnement ce fut pour moi de reconnaître les découpes de ces régions que j'avais seulement appris à reconnaître sur une carte! Du coup je ne pensais plus à avoir peur.
Le premier jour fut consacré à la découverte d'Athènes (en pleine préparation du stade olympique qui devait recevoir les athlètes pour les prochains J.O.)
Nous sommes montés sur la colline de l'Acropole...en plein midi. Je dois avouer que j'ai manqué de courage pour écouter les explications de la guide, debout, au soleil, ruisselant de sueur. Stoïque, Jean-Claude est resté tandis que Francine et moi nous sommes promenées au milieu des ruines et avons regagné l'ombre bienfaisante des oliviers où nous attendait Marie-Paule. Le Parthénon domine la cité, fier de sa lumineuse blancheur mais lui, il a l'habitude: il n'attrapera pas d'insolation!
Delphes aurait sûrement mérité notre visite, seulement ce n'était pas au programme.
Par contre, nous avons escaladé les gradins du théâtre d'Epidaure pour jouir de la vue panoramique sur la campagne environnant le mont Kynortion sur les flancs duquel il est bâti. Un festival annuel y accueille toujours les spectateurs (14.000 environ).
Le car nous a conduits ensuite jusqu'au tombeau dit d'Agamemnon
Ayant quitté la capitale par bateau au Pirée nous sommes arrivés à notre
destination, l'île de Poros.
Nous avons eu tout loisir de nous balader dans ses ruelles étroites. C'est à cet instant que j'ai réalisé combien ces villages méditerranéens ont de charme: jasmin, bignoniers, bougainvilliers aux couleurs variées contrastant avec le blanc éclatant des murs soulignés aux huisseries de teintes vives (vert, rouge, bleu)
Dans la semaine, nous avons embarqué pour d'autres îles: Hydra, Egine aux surnoms adéquats : l'île aux pistachiers, aux chats, aux ânes...
Et là, nous avons failli y rester (dans l'île!)
La guide nous avait donné quartier libre, nous indiquant quels trajets nous pouvions accomplir en prenant des itinéraires en bus et précisant qu'il fallait être de retour à quai à 17h.
D'un commun accord, nous montons dans le véhicule conduisant au bout de l'île où devaient se trouver une vue magnifique et des restos convenables. Le parcours fut charmant. Des poulpes séchaient sur des cordes à linge, une brise légère nous apportait les senteurs de la mer toute proche, les visages souriaient. Après une promenade le long des rochers, nous nous mettons en quête d'une taverne, en dénichons une sympa, nous installons et commandons le repas sans nous presser. Il faut dire que la mer Egée est le prolongement de la Méditerranée et les gens ne se hâtent pas trop. Peu importe, nous avions largement le temps de revenir, notre bus repartant à 16h et le trajet ne dépassant pas une demi-heure. Une petite trempette avant de remonter et nous voilà sur la route des pistachiers.
Soudain, une conversation s'engage entre le chauffeur et les voyageurs. Bien sûr nous n'y comprenons goutte. Le ton monte. Le moteur fait des soubresauts, le car rue , se cabre et s'arrête illico. Nous regardons à l'extérieur mais ne reconnaissons pas l'endroit d'où nous sommes partis le matin. Tout le monde descend...nous suivons et attrape à courir . Tant bien que mal, nous réussissons à rejoindre notre groupe qui commençait à s'inquiéter (s'impatienter?) devant notre absence. Ouf, nous ne resterons pas prisonniers de cette île.
Grâce à ces petits incidents, les souvenirs de voyage sont plus piquants!
Nous avons attendu le décès de maman pour mettre ce projet à exécution. La pauvre...elle craignait tant de perdre ses deux filles en même temps dans un toujours possible accident aérien!
Envolés de Bordeaux Mérignac en fin de matinée, nous avions survolé le sud de la France, la Corse, l'Italie et atterri à Athènes par un temps magnifique. Quel merveilleux étonnement ce fut pour moi de reconnaître les découpes de ces régions que j'avais seulement appris à reconnaître sur une carte! Du coup je ne pensais plus à avoir peur.
Le premier jour fut consacré à la découverte d'Athènes (en pleine préparation du stade olympique qui devait recevoir les athlètes pour les prochains J.O.)
Nous sommes montés sur la colline de l'Acropole...en plein midi. Je dois avouer que j'ai manqué de courage pour écouter les explications de la guide, debout, au soleil, ruisselant de sueur. Stoïque, Jean-Claude est resté tandis que Francine et moi nous sommes promenées au milieu des ruines et avons regagné l'ombre bienfaisante des oliviers où nous attendait Marie-Paule. Le Parthénon domine la cité, fier de sa lumineuse blancheur mais lui, il a l'habitude: il n'attrapera pas d'insolation!
Delphes aurait sûrement mérité notre visite, seulement ce n'était pas au programme.
Par contre, nous avons escaladé les gradins du théâtre d'Epidaure pour jouir de la vue panoramique sur la campagne environnant le mont Kynortion sur les flancs duquel il est bâti. Un festival annuel y accueille toujours les spectateurs (14.000 environ).
Le car nous a conduits ensuite jusqu'au tombeau dit d'Agamemnon
Ayant quitté la capitale par bateau au Pirée nous sommes arrivés à notre
destination, l'île de Poros.
Nous avons eu tout loisir de nous balader dans ses ruelles étroites. C'est à cet instant que j'ai réalisé combien ces villages méditerranéens ont de charme: jasmin, bignoniers, bougainvilliers aux couleurs variées contrastant avec le blanc éclatant des murs soulignés aux huisseries de teintes vives (vert, rouge, bleu)
Dans la semaine, nous avons embarqué pour d'autres îles: Hydra, Egine aux surnoms adéquats : l'île aux pistachiers, aux chats, aux ânes...
Et là, nous avons failli y rester (dans l'île!)La guide nous avait donné quartier libre, nous indiquant quels trajets nous pouvions accomplir en prenant des itinéraires en bus et précisant qu'il fallait être de retour à quai à 17h.
D'un commun accord, nous montons dans le véhicule conduisant au bout de l'île où devaient se trouver une vue magnifique et des restos convenables. Le parcours fut charmant. Des poulpes séchaient sur des cordes à linge, une brise légère nous apportait les senteurs de la mer toute proche, les visages souriaient. Après une promenade le long des rochers, nous nous mettons en quête d'une taverne, en dénichons une sympa, nous installons et commandons le repas sans nous presser. Il faut dire que la mer Egée est le prolongement de la Méditerranée et les gens ne se hâtent pas trop. Peu importe, nous avions largement le temps de revenir, notre bus repartant à 16h et le trajet ne dépassant pas une demi-heure. Une petite trempette avant de remonter et nous voilà sur la route des pistachiers.
Soudain, une conversation s'engage entre le chauffeur et les voyageurs. Bien sûr nous n'y comprenons goutte. Le ton monte. Le moteur fait des soubresauts, le car rue , se cabre et s'arrête illico. Nous regardons à l'extérieur mais ne reconnaissons pas l'endroit d'où nous sommes partis le matin. Tout le monde descend...nous suivons et attrape à courir . Tant bien que mal, nous réussissons à rejoindre notre groupe qui commençait à s'inquiéter (s'impatienter?) devant notre absence. Ouf, nous ne resterons pas prisonniers de cette île.
Grâce à ces petits incidents, les souvenirs de voyage sont plus piquants!